Du rire au désespoir par Cyrline

Diplômée depuis 2006, j’ai vogué dans différentes structures d’accueil dédiées à l’accueil du jeune enfant et de sa famille …
Oui oui de sa famille ! Enfin, ça c’était avant ! On m’a formé à devenir une travailleuse sociale. J’ai évolué dans mon parcours pro avec cette ambition avec une attention toute particulière à l’accueil et au soutien des familles. Malheureusement, les changements à la chaîne des attentes d’un EJE en EAJE ont brûlé mes ailes. Du remplissage, du chiffre, plus de place à l’accompagnement individualisé au besoin. J’ai bien ri quand la région m’a demandé s’il était possible d’accueillir des enfants en place d’éveil avec un service qualitatif de surcroît ! Enfin, j’ai ri jusqu’à finalement perdre mon rire, mon sourire, mon envie, ma joie d’être … Un burn-out en bonne et due forme s’est installé juste après le premier confinement. Allez, allez, il fait …
Ah mince! Pas assez de professionnels car écoles pas toutes ouvertes et je suis concernée …
Ah mince! Les protocoles d’hygiène, c’est l’équipe qui va être contente de se surcharger en nettoyage…
Et les enfants dans tout ça ???
Une catastrophe ….
Il est temps d’être entendu !

Micro crèche privée par Freya

J’ai été référente technique d’une micro-crèche qui a ouvert il y a quelques années. Le gestionnaire n’avait aucune connaissance de la petite enfance mais beaucoup d’argent. Il m’a dit que s’il ouvre une micro, c’est pour la bonne planque financière… Nous étions une équipe de 3 pros à gérer 11 bébés sans remplacement. Donc, souvent nous étions 2, épuisées, sans pause à travailler pendant 11 heures. Lorsque nous parlions au gestionnaire de nos difficultés , il rentrait dans une colère furieuse allant jusqu’à nous intimider devant le groupe d’enfants. Nous avons prévenu la PMI, la CAF, la médecine du travail, les syndicats, les centres de formation car il s’est avéré que cet homme a de grave troubles psy reconnus. Aujourd’hui, la micro est toujours ouverte, les équipes se succèdent comme les familles et personne ne fait rien… cela fait 2 ans que je suis aux prudhommes avec ma collègue et que nous subissons toujours sa colère… Pendant ce temps, des femmes et des enfants côtoient tous les jours un homme colérique et instable qui peut profiter tranquillement de son business…

La vie en enfer par PauleS

Éducatrice de jeunes enfants depuis 10 ans dans la même crèche, j’ai voué ma vie professionnelle à construire un projet pédagogique, offrir un cadre sécurisant à mon équipe et gagner la confiance des familles!
Depuis quelques années, ça se détériorait car notre gestionnaire manquait cruellement d’humanité et dans le milieu dans lequel nous travaillons l’empathie, l’écoute et la reconnaissance sont indispensables pour avancer et réussir à s’occuper comme il se doit des enfants, des parents mais aussi pour s’épanouir en tant que professionnelle. Nous n’avions pas cela.
Après bataille, on n’a rien lâché et nous avons défendu nos droits et nos valeurs = changement de gestionnaire.
Mais la suite n’a pas été mieux : il y a 6 mois, une entreprise de crèche nous a repris… car nous pensions connaître l’enfer déjà, mais ce n’était rien encore. Ce nouveau gestionnaire : nous faisait vivre un enfer. Des uniformes, un projet pédagogique de 50 pages tel le mémoire que nous avons mis tant de temps et de passion à réaliser pendant notre formation. Un projet évidement qu’il faut suivre à la lettre alors que notre essence, notre identité est ancrée depuis 10 ans, du matériel bureautique, j’en passe et des meilleurs… mais rien en ce qui concerne la valeur même d’un bon travail = considérer que les professionnelles de cette crèche sont des humaines !! Pas de remplacements, pas d’écoute, des formations de notre directrice des fois 4 fois par semaine, nous n’avons plus le temps de faire des réunions d’équipe depuis longtemps etc… 
Avec l’historique de notre crèche et notre vécu nous avions déjà perdu le goût de notre métier, J’AVAIS perdu goût à mon métier. Moi qui ai fait ce métier par vocation, à qui j’ai donné toute mon énergie pendant 10 ans, grâce à l’équipe une belle réputation s’était créée, grâce à l’équipe les familles étaient comblées. Mais nous, nous continuons à être perdues … oubliées.

Tenir bon pour son équipe, pour les enfants qui font la joie de nos quotidiens, pour les familles qui nous complimentent souvent.
Mais, aujourd’hui, je n’en peux plus. L’oubli de la petite enfance de nos jours me pèse, appartenir à un groupe qui prône le brassage de l’argent et que les familles soient des « clients », je ne peux plus. Accepter encore et encore des enfants mais ne pas engager plus de personnel ce n’est pas possible. Arrêtons avec ça!! Il faut dire stop.
Je suis tenace et toujours à positiver, je considère avoir une éthique professionnelle en béton mais aujourd’hui c’est fini je m’arrête. Quand les enfants ont commencé à eux le ressentir, quand on commence à en vouloir à un enfant de pleurer toute la journée ou qu’il ne dort pas… Ce n’est pas possible, ce n’est pas leur faute. Nous nous devons d’exercer ce métier dans les bonnes conditions. Être en nombre et pas 3 pour 15 bébés à nourrir : ah oui, ce sont les chiffres mais au moment des repas ça ne peut pas se passer comme ça, remplacer les collègues en arrêt, mais ne pas attendre que son équipe enchaîne les arrêts. L’absentéisme est signe d’une motivation en berne !
Souhaitons que l’on soit entendu mais ne continuons pas à « maltraiter » les enfants de la sorte! En tant qu’éducatrice de jeunes enfants je me dois de dire stop à cela.

Fatigue. colère… épuisement…triste par Anne so

AP en crèche Chu de plus en plus d’enfants, je travaille depuis 17 ans. Les conditions se dégradent d’année en année.
Cette année en particulier les parents et enfants sont bcp plus angoissés. La covid n’arrange rien ! Les parents sont épuisés, stressés de laisser leurs enfants dans des conditions aussi difficiles. Alors, en plus du fait qu’ils aient besoin d’attention (plus qu’avant), ils ont besoin d’être rassurés. Nous-même, nous sommes professionnel mais nous sommes humains !! Nous avons été là depuis le début. Nous travaillons dans l’angoisse. Les enfants le ressentent malgré notre bienveillance…1 personne pour 5 bébés, c’est déjà énorme !! Essayez, vous qui pondez des lois aussi stupides…et réfléchissez 5 minutes. Nous sommes avec des êtres humains pas avec des machines. Ce sont les adultes de demain…!! Va falloir former des psy ! Au lieu d’essayer de les apaiser on leur demande déjà tout-petits d’être plus que patients. Je suis la première à dire que la patience s’apprend. Mais leur sécurité est en péril !! Lorsqu’on donne par exemple des biberons, nous ne pouvons pas aller voir en temps et en heure la surveillance des siestes ! Quand ils pleurent tous en même temps, donnez-nous la solution pour s’occuper des 5, à pardon, des 6 que vous voulez nous attribuer !! C’est triste.
On essaye de leur parler, de les rassurer quand on s’occupe d’un autre. Mais parfois, c’est vraiment dur. On rentre chez soi et on est tellement déçu d’avoir mal fait notre travail malgré nos efforts sans relâche. Nous avons tous un professionnalisme et une bienveillance rare dans mon équipe. C’est tellement dommage… J’espère que notre gouvernement va réfléchir.
Augmenter nos paies, merci ! Cela nous fait du bien. Nos salaires ont été gelé pdt 20 ans alors que le coût de la vie augmente sans arrêt. Bref, la qualité de travail est aussi importante. Si on s’y sent mieux, on s’arrête moins également non ?!
Quand on est dans les bureaux, on ne voit pas la vraie vie !! Venez, passez 1 journée en crèche, dans le bruit des cris …les enfants passent des journées énormes. Tout a commencé à partir de la PSU! Là aussi, les gens payent moins cher. Pas les couches, pas le lait, mais là, CAF demande des comptes aux directrices de crèches. Il y a une pression qui c’est installé et ce n’est vraiment pas normal. Supprimer les aides, revenons à la vie d’avant et tout le monde vivra beaucoup mieux !

L’enfance est l’avenir de l’humanité, ne l’oublions pas !! par chronique d’une directrice ordinaire

Diplômée EJE depuis plus d’une dizaine d’année, j’en suis arrivée à exercer à divers fonctions, postes  » à responsabilité » comme on dit et avec plusieurs gestionnaires (privé, public) mon constat est sans appel : ce n’est plus l’intérêt de l’enfant qui guide les décisions politiques sociétales en matière de petite enfance malgré le merveilleux rapport des 1000 premiers jours, c’est le financier. Heureusement, les taux d’encadrement nous « protègent » et obligent les gestionnaires à un minimum … mais jusqu’à quand ? Faire toujours plus avec toujours moins !!! Oui, c’est la réalité …
Les prochaines semaines vont être à flux tendu car les congés pas remplacés …
Je suis heureuse que le secteur de la petite enfance se structure car il y a des choses à défendre… Pour que les enfants soient plus que des papates !!! Je cherche la voie du changement … et je trouverai, nous trouverons grâce à ce genre d’initiatives !!

Je résiste par Valoupro

Bientôt 33 ans.
33 années passées dans la fonction publique territoriale.
33 années en tant qu’EJE .. 15 ans de terrain dans une halte garderie puis en direction de multi accueils.
33 années pendant lesquelles j’ai pu m’épanouir dans mon métier, progresser, développer mes connaissances (quels changements dans l’accompagnement des enfants !) puis apprendre, parfois à mes dépends, à manager.. Ou plutôt à accompagner les équipes sur le terrain, sur les projets, tout en continuant à observer les enfants pour mieux accompagner les familles.
J’ai dû aussi bien souvent me battre contre ma direction, les élus, qui voulaient m’imposer des méthodes, du remplissage, qui n’allait pas dans le sens de mon métier. Je me suis perdue en devenant seulement « la directrice » malgré une super équipe !
J’ai voulu changer avant de craquer complètement… Une formation pour une éventuelle mobilité professionnelle pendant laquelle on m’a dit que je devais continuer  à apporter mon expérience aux équipes.. J’ai eu la chance de trouver un emploi dans un petit multi accueil 13 places en tant que responsable, mais avec du temps sur le terrain comme je le souhaitais..  Trop beau pour être vrai.
Ça n’a pas duré… Obligation d’une double direction, avec autant de temps sur le terrain… Manque de temps pour l’administratif, manque de temps pour les familles, manque de temps pour les projets, pour les réunions, pour les enfants, pour les stagiaires, pour les équipes. J’alerte, je craque, mais je continue coûte que coûte pour tout le monde en allant souvent à l’encontre des directives de remplissage et de management sévère .
On ne va pas me mettre dehors !  Il va sans doute falloir que je mette de côté un peu du sens que je souhaite donner à mon métier d’éducatrice en étant un peu moins sur le terrain… mais je ne lâche pas !!! J’adapte. En gardant le sens qui me lie à ce métier passion… Contre vents et marées… Contre les choix de la direction… Pour le bien des enfants, des familles et des équipes. J’ai 55 ans et j’espère bien tenir encore quelques années.

Une jeune EJE déjà épuisée par MylEJE

Par où commencer ? Il y a tellement à dire … malheureusement.

Je suis une jeune EJE, de 29 ans, dans la force de l’âge comme on dit, et diplômée depuis seulement 6 ans. J’en suis aujourd’hui à penser déjà à une reconversion professionnelle … pourquoi ? Parce que je suis épuisée, épuisée physiquement et psychologiquement. Comment le gouffre peut-il être si profond entre la théorie que l’on nous enseigne à l’école, et la réalité du terrain ?
Comment est-ce possible que la moitié de ma promo d’EJE ait déjà tourné les talons 6 ans après ?

Je vous résume mon quotidien, ça fait vraiment rêver … :
Je travaille dans un multi accueil municipal de 20 enfants, ouvert de 8h à 18h. Nous sommes 6 personnes pour un total de 5,2 équivalent temps plein sur le terrain, avec une directrice à mi-temps en administratif. En réalité, nous sommes 4 sur le terrain en même temps … pour … bien sûr pas 20 enfants, mais 22, les 10% de dépassement autorisés ne sont jamais oubliés. Nous avons une liste de famille à appeler si nous avons un absent, car il ne faut surtout pas laisser une place vacante sur la journée … business is business … les paris sont ouverts qui gagnera sa place du jour ?

Le midi est, comme pour tous je pense, le moment le plus charnière de la journée, comment faire manger 22 enfants de moins de 3 ans à 4 adultes seulement en respectant le rythme de chacun, en prenant le temps nécessaire. C’est tout bonnement IMPOSSIBLE !

Sans oublier que nous devons nous aussi aller manger et partir en pause … 1 en pause = plus que 3 professionnelles avec les enfants. Il faut faire les changes et mettre ces 22 bambins en conditions pour aller à la sieste = une professionnel se tape, oui je dis bien se tape, 22 changes à la chaîne en 45 min, je vous épargne un couplet sur nos dos totalement abîmés après cette valse de changes … sans compter qu’il y a quasiment quotidiennement des bébés qui sont sur un rythme décalés, on tente, tant bien que mal de respecter le rythme de chacun … mais comment le faire dans cette situation ?
Je disais donc, nous sommes 4 : 1 pro en pause, 1 pro aux changes, une pro avec un bébé à faire manger = il ne reste plus qu’une professionnelle pour le reste des enfants … et ça ! Ce n’est plus concevable, ce n’est plus possible d’accepter ça. Je ne peux plus accepter ça en temps que professionnelle de la petite enfance.

Dernièrement, j’en aurais pleuré de douleurs de voir un petit bonhomme de 10 mois hurler de fatigue. Ce petit a besoins d’un accompagnement pour s’endormir, je donnais un biberon à un bébé, une autre collègue faisait la même chose que moi avec un autre bébé. Une 3ème réalisait le tour de change du matin des 22 enfants (comme le midi … à la chaîne) et la 4ème collègue tentait de réaliser une activité avec les plus grands … ce petit a hurlé pendant 15 min avant de pouvoir se laisser aller dans mes bras après avoir expédié le biberon du bébé pour répondre aux besoins de cet enfant … j’en suis malade …
Aujourd’hui il nous faut choisir les priorités : changer / endormir / nourrir ?
Comment est-ce possible d’en arriver là ?
Comment est ce possible avec les avancés faites aujourd’hui avec les neurosciences, les VEO, la bienveillance ? … quelle incohérence.

La coupe est pleine pour moi, j’ai démissionné, bientôt cette torture de venir travailler la boule au ventre sera derrière moi … quel gâchi après seulement 6 ans de diplôme.
Bravo les politiques … votre future loi va encore dégrader ces conditions de travail et ces conditions d’accueils qui sont déjà déplorables … par pitié ouvrez les yeux !!

Je pourrais écrire encore et encore des dizaines de lignes face à ma détresse, notre détresse … j’aime mon boulot du plus profond de mes tripes … mais justement cet amour du métier ne m’autorise plus à le continuer dans ces conditions …

Je vous propose une chose : venez prendre notre place sur le terrain ne serait-ce qu’une journée … et peut être que vous entendrez enfin nos cris de détresse qui vous supplient d’améliorer les conditions d’accueils dans la petite enfance … et d’avoir un temps soit peu de reconnaissance … nous avons les adultes de demain entre nos mains, ne l’oubliez pas …

Dégradation par Nanny

AP depuis 1994, je ne peux que constater la dégradation de notre métier. Malgré l’avancé des neurosciences, on va de plus en plus vers de la maltraitance institutionnelle !! Moins de pros , plus d’enfants, on est à flux tendu constamment !! Et ça, c’est quand on est au complet. Les absences ne sont pas remplacées mais c est pas grave, hein !!
Micro crèche constamment à 11 enfants pour 3,5 pros (en ETP) sur des amplitudes horaires de 10h30. Une seule professionnelle de catégorie 1 (ndlr : référence à l’article R2324-42 du Code de la Santé Publique) qui souvent est la directrice. Et quand une absence ou congés, pas de remplacement mais on ne réduit pas ni le nombre d’enfants ni les horaires ! Pas grave, les enfants sont gardés et la crèche est remplie ! Mais où est le bien être des enfants, des pros ?? Nulle part, on nous parle sans cesse de la satisfaction parents qui ne se rendent pas compte de l’envers du décor !! Les enfants vivent dans le bruits, l’attente constamment. Nous, on culpabilise car c’est pas comme ça qu’on veut travailler ! Ce si beau métier fait de plus en plus le grand écart entre la réalité et ce pourquoi nous avons voulu le faire ! Aucune reconnaissance salariale ,ni de nos employeurs, le burn-out ,les abandons de poste sont courant mais pourtant rien ne change c’est même de pire en pire !

La finance gère… par SB

17 ans responsables d une halte (géré par une association) transformée en multi accueil dans un quartier prioritaire, j’ai vu la situation se dégrader les dernières années. J’ai surtout été choquée de la maltraitance des pros par l’équipe de direction au dessus de moi. On me demandait de « manager » , là où je parlais de travail d’équipe et de coopération. On me reprochait de trop écouter les pros… une aberration. J’ai toujours été convaincue qu’une équipe bien traitée était bien traitante et je l’ai vécu très souvent… On me demandait d’être gestionnaire uniquement et les directives étaient si absurdes et mes valeurs humanistes étaient si bafouées que j’ai fait un énorme burn-out. Reconnu maladie pro . J’ai quitte ce domaine à regret car j’aimais mon métier, mais il faut savoir sauver sa peau…

EJE épuisée par Cel

EJE depuis plus de 16 ans et en EAJE depuis 2012.
Je vois le secteur de la petite enfance dépérir.
La prise en charge humaine de l’enfant et sa famille laisse place à la gestion financière.
Directrice de deux micro crèches PSU, je suis à ce jour en maladie.
J’ai tellement aimé mon travail, les valeurs qu’il représente… Mais à ce jour, mon nouvel employeur (contrat de DSP, Délégation de Service Public) étant devenu un gestionnaire privé lucratif, mes valeurs humaines et professionnelles sont mise à mal. La professionnelle que je suis est mise à mal et engendre dans sa chute la personne que je suis…

J’aimais pourtant mon travail avec deux équipes bienveillantes et pro, mais l’argent a fait du mal .

Comment peut-on à la fois faire évoluer les recherches sur les émotions de l’enfant, les neurosciences, les violences éducatives et laisser restreindre le nombre de professionnels auprès des enfants? Quelle incohérence !!

Les émissions téléréalité devraient proposer un « vie ma vie en crèche » tant à la place des pros que de celle des enfants pour nos chers hauts placés !  Ainsi, vous pourriez voir ce qu’est la vie en EAJE.

Les jeunes enfants feront le monde de demain. Si les professionnels de la petite enfance n’ont pas les moyens humains et financiers de prendre en charge les enfants de façon bienveillante et humaine, comment pourront-ils prendre en charge nos politiques dans leurs EHPAD de façon bienveillante d’ici quelques années ?!

La bienveillance tant à la mode ne devrait pas être juste un joli texte écrit dans les projet d’établissement. Nous devrions pouvoir le mettre en place. Et pour cela, il est essentiel que les professionnels de la petite enfance (et/ou des EHPAD) soient respectés et traités avec bienveillance !!

Depuis 2012, j’ai connu 4 gestionnaires de crèches différents. 2 associatifs et 2 privés lucratifs.  Il n’y a pas photo!! Évidemment, il y a à revoir chez chacun mais une chose est certaine pour moi le privé lucratif n’est pas respectueux de l’enfant, sa famille et pas plus de ses professionnels.
Messieurs et mesdames les élus, par pitié ouvrez les yeux!!!!