une journée en micro-creche

La semaine dernière, 11 enfants à la micro-crèche dont 1 enfant de 18 mois qui fait des crises d’épilepsie. Une nouvelle professionnelle qui vient d’intégrer notre équipe la semaine d’avant. Une petite fille arrive à 11h15 en retard car très fatiguée cette nuit (nous faisons des accueils jusqu’à à 10h30 car ensuite il faut aller en cuisine et certains enfants se couchent). Le groupe est composé d’enfants de 2 ans et d’enfants de 10 mois aujourd’hui. Le petit garçon qui fait des crises d’épilepsie est suivi par l’hôpital de jour pour des séances de kiné. Il arrive à 11h40. Ce jour-là pendant que j’installe le repas et les enfants à table, la petite fille qui a passé une mauvaise nuit arrive … transmissions alors que je suis en train d’aider les enfants à mettre leur serviette. Je ne peux à peine la prendre dans les bras car je dois finir de l’installer … puis le petit garçon qui revient de sa séance arrive à 11h30 exceptionnellement. Il est fatigué. Je finis les transmissions avec le papa de la petite fille, toujours en accompagnant le repas des deux enfants face à moi. Je prends la petite fille elle pleure … et le petit garçon arrive il est posé … j’ai quelques informations de la part de l’équipe soignante qui l’emmène.
Ce petit garçon tangue… il tient assis et se met debout depuis peu. Il est fatigué. Je l’observe, il fait souvent des crises quand il est fatigué. La petite fille dans mes bras pleure. Elle est fatiguée même si elle vient de se réveiller et puis les deux enfants devant moi qui ont besoin de manger. Ma collègue s’occupe déjà d’un endormissement et l’autre termine un soin.
Le petit garçon tangue, c’est souvent un signe annonciateur de la crise. J’appelle ma collègue, elle arrive. Elle l’allonge mais ne le connaît pas bien elle vient de commencer donc je regarde les signes, je lui explique et je lui dis d’aller chercher la trousse de PAI (valium etc. ). Les autres enfants courent. Celle qui endort un enfant sort vite du dortoir suite à mon appel et s’occupe du petit garçon au sol, l’autre prend les enfants en charge.
Voilà une journée brièvement racontée… il a en est fallu de peu pour administrer le valium… quelle qualité d’accueil pour ses enfants accueillis ? (celui qui fait la crise, celle qui arrive car la nuit a été compliquée et les autres enfants). Alors 12 ?! Non nous ne sommes pas d’accord !
Gérer la crise d’épilepsie qui est récurrente, les besoins de sécurité etc…