Neurosciences et réalités : décalage par Lena

J ‘exprime mon ressenti.
Éducatrice de jeunes enfants, dès l’âge de 14 ans je savais ce que je voulais faire : la cause des enfants.
Et en 26 ans d’expérience, moi aussi je vois les conditions se dégrader pour l’accueil du petit enfant.
Ma conscience professionnelle me demande d’être à l’écoute bienveillante tolérance patiente réactive dynamique super intelligente savoir transmettre mon potentiel et toujours faire plus physiquement aussi heureusement j’ai un potentiel sportif
Tout ca sans n’avoir aucune reconnaissance en retour.
Si heureusement, les enfants nous le rendent toujours.
Les connaissances que nous recevons, intégrons, que nous partageons et essayons au mieux de transmettre d’exercer pour être une  » suffisamment bonne  » professionnelle.
Toujours faire au plus vite, au plus efficace, au plus réactif, au plus juste avec l’enfant au milieu et sa sensibilité, lui qui absorbe tout comme une éponge, nous voit patauger dans ce monde d’exigence où il faut faire vite avec des moyens humains et des moyens matériels qui s’amoindrissent et surtout qui doivent être ultra performants aussi. On nous en demande toujours plus. On en demande toujours plus aux enfants. Il est vrai que je me pose de grandes questions quant aux conséquences de ses choix de rentabilité, d’efficacité, de tolérance, limités face à la différence surtout à la différence de rentabilité sous toutes ses formes.