Je n’ai plus envie d’être EJE dans ces conditions par Albi

Diplomée EJE depuis 2004, je ne peux que constater une dégradation des conditions de travail, qui génère une grande fatigue, du stress, des tensions, : arrêts maladies non remplacés,  sureffectif,  locaux sans jardins (à Paris) l’impression de parquer les enfants dans des locaux inadaptés avec du personnel de moins en moins qualifié, je n’avais plus le temps de prendre soin de chaque enfant à son rythme, de lui dédier ce temps personnel nécessaire pour son bien-être. Les réunions se font pendant les temps de pause, aucun détachement possible pour prendre du recul et réfléchir aux pratiques, la direction ne nous soutenait pas, trop préoccupée par le taux de remplissage
Après m’être longtemps remise en question pour la mauvaise qualité de mon travail (je n’en dormais plus de la nuit)je me rends compte que le problème ne venait pas de moi, mais il est bien institutionnel et politique,  la qualité de l’accueil de la petite enfance n’est pas une priorité, bref j’ai abandonné à grand regret mon emploi, aucun éducateur n’a envie de travailler dans telles conditions

à l’impossible, nul n’est tenu! par lili

Pendant 2 ans, j’ai travaillé au sein d’un multi-accueil/ et d’une halte-garderie dans lesquels, j’ai pu observer de mauvaises conditions d’accueil des enfants. J’y ai travaillé malgré tout, choquée quasiment tout les jours par le nombre d’enfants accueillis dans des espaces qui ne me paraissaient pas adaptés. Je me suis entendu plusieurs fois dire « cage à poules » pour nommer ce que je voyais. J’ai vu des situations de maltraitances, de douces violences, de violences éducatives dites « ordinaires ». Appelons ça comme on le souhaite. Il me semble que même si une violence est douce, elle reste une violence qui n’a pas sa place en structure petite enfance. Il me semble.
J’ai vu ces violences mais j’ai continué malgré tout pour les enfants et pour mes collègues pour ne pas les laisser « galérer » plus qu’habituellement.
Au bout d’un moment, c’est moi qui me suis mise à crier sur les enfants parce que j’étais exténuée, épuisée, à bout de nerf de vivre des situations ingérables au quotidien.
J’ai compris que si certaines de mes collègues avaient des comportements qu’on pourrait qualifier de « maltraitants », c’est qu’elles étaient toutes dépassées… « A l’impossible, nul n’est tenu. ».
Je ne les juge pas. Elles font comme elles peuvent avec les moyens du bord.
J’ai essayé de demander de l’aide. On m’a répondu qu’il fallait déjà que j’oublie ma perspective de sauver le monde. Bien ! Pour une jeune éducatrice de jeunes enfants, je voulais juste au moins, au mieux, accompagner les enfants.
On m’a répondu ensuite qu’on était dans les normes. C’est-à-dire 1 adulte pour 5 enfants qui ne marchent pas et 1 adulte pour 8 enfants qui marchent.
Il faut savoir que nous étions quasiment la moitié du temps, à la halte-garderie, 2 professionnelles pour 16 enfants de 2 mois 1/2 à 3 ans. Nous devons normalement être 3 adultes. Je rappelle que la plupart des enfants accueillis ont moins de 3 ans et qu’il s’agit d’une des  premières séparations avec leurs parents. Nous accueillions des nouveaux enfants quasiment toutes les semaines.
J’ai donné, je pense, le meilleur de moi-même aux enfants, à l’équipe et aux parents. Mais je suis arrivée à saturation. J’ai fait un « burn out ». Je ne suis donc plus jamais retourné là bas. Je sais que ce problème n’a pas lieu uniquement dans ces  2 structures. C’est national. C’est malheureux et honteux de voir ça en 2021 surtout avec tout ce que l’on a découvert avec les neurosciences. ..

Adjointe infirmière par Loulou

Bonjour , je travaille depuis 3 ans dans le domaine de la petite enfance. J’ai vu se dégrader assez rapidement les conditions de travail et l’accueil des enfants. Les équipes ne sont pas du tout considérées. Les gestionnaires ne comprennent pas que l’on travaille avec des humains. Ils parlent que de chiffres et de taux d’occupation. Je dois remplir au maximum sans qu’ils comprennent que les équipes sont épuisées par un manque de personnel ( arrêt maladie difficilement remplaçable)  et un contexte sanitaire compliqué ( angoisse).

Le projet pédagogique ne peut pas être appliqué car tous les jours on a des agents remplaçants pour pouvoir accueillir les enfants, la référence il faut oublier.

Le travail de management est vraiment devenu difficile. Je me rends bien compte que beaucoup de structures vivent la même chose et ce n’est pas rassurant. Merci à vous pour ce temps de partage. Bien à vous

Quel avenir pour ses enfants et ses professionnels qui les encadrent? par Deb33

Auxiliaire de puériculture depuis 20 ans, je me rends bien compte que la qualité de notre travail se dégrade de plus en plus… Les absents non remplacés et sans compter que l’on accueille toujours autant d’enfants… Alors oui, on est dans les chiffres 1 pro pour 8 enfants…Mais qui pourrait humainement répondre au besoin d’un si grand groupe? Nos méthodes de travail ont évolué dans le bon sens : la bientraitance, la communication positive, répondre aux besoins de chaque enfant , proposer des ateliers de découvertes… Mais cela est impossible à mettre en place chaque jour!! C’est frustrant quand on aime son métier !! C’est usant mentalement et physiquement…toujours plus mais avec peu de moyen en matériel et humain!! Il faut se battre car se ne sont pas des dossiers dont on s’occupe mais de futurs adultes en devenir…Et oui, je comprends pour celles et ceux qui souhaitent changer de boulot !!!
Je ne perd pas espoir que cela change!!!

L’incohérence de mon discours dans ma pratique par Julie

Je mène régulièrement des réunions d’équipe autour de thèmes pour faire évoluer nos pratiques avec l’ensemble des professionnels du multi accueil, et à chaque fois je me fais la même remarque: il est impossible de mettre en pratique ces beaux discours sur la bien-traitance, la sécurité affective, la continuité des soins, l’écoute des émotions, le soutien parental, …..
Comment faire tout cela ? Quand il faut accompagner un groupe de 22 enfants à 3 ou même 4 professionnels…
Si un professionnel prend du temps avec un enfant, un parent, nous sommes plus que 2 pour 21? On en vient à en vouloir à la collègue d’être professionnelle et de bien faire son travail?? !!!
Les conditions de travail sont de plus en plus difficiles, l’absentéisme des professionnels est l’échapatoire….
Il faut arrêter les dégâts maintenant…..il s’agit d enfants ! De futur citoyens!
Les connaissances sur la construction du cerveau sont claires. Pourquoi ignorer cela? Pourquoi faire une commission des 1000 premiers jours et dégrader encore plus les conditions d’accueils ?
Notre monde est fou…ha oui c’est ça l ‘excuse!

Ex EJE par Nanie

Auxiliaire de puériculture pendant 26 ans puis Eje pendant 10 ans, j’ai vu les conditions d’accueil des enfants et nos conditions de travail se dégrader au fil des ans.
La PSU et ses chiffres, taux d’occupation, puis l’arrivée plein boom du privé aux dents longues, remplissage, absence de remplacements, difficultés à partir en formation, décret Morano, moins de diplômés, plus d’enfant accueil en surnombre pour toujours atteindre les meilleurs taux de remplissage…
Des équipes fatiguées, des directrices qui craquent, de la maltraitance même, j’ai tout essayé, public, privé d’entreprise, associatif…
J’ai été de toutes les manifs depuis le début de pas de bébé à la consigne. J’espérais que l’on nous entende, comprenne, reconnaisse, respecte…
J’ai pensé qu’en devenant EJE j’aurai plus de moyen pour agir, rester dans mes valeurs, plus de possibilité de faire entendre mes aspirations et celles de l’équipe. J’ai essayé et m’y suis abîmée parce que le travail de direction est fou, on ne peut tout faire déjà avec une équipe au complet, plannings, commandes, budget, sécurité, éléments de paie, rapports d’activité, stats, dossiers des familles, inscriptions, stagiaires, diététique, réunions, partenariats, écoute des parents, de l’équipe, être suffisamment présente pour s’assurer que tout baigne au quotidien, garder la porte ouverte pour ressentir l’ambiance, les cris des enfants, pourquoi, revoir l’organisation, la prise en charge des moments forts, ressentir la fatigue ou le craquage de l’équipe, pourquoi, leur assurer des temps de réunion, de supervision, de formation, insuffler la dynamique, soutenir les projets, les défendre financièrement…. Et j’en oublie… Et je m’oublie…
Alors, quand il y a des absences non remplacées pour faire des économies, on prend du retard parce qu’on est sur le terrain avec son équipe et que tout prend du retard et que personne ne peut vous aider, que vos gestionnaires vous disent que l’équipe peut bien faire sans vous…
Et que surtout on ne peut pas prendre moins d’enfants, PSU oblige…
Et que pour les travaux on verra plus tard, et que pour les augmentations du personnel, ce ne sera pas possible cette année…
Alors épuisée, vidée, dépitée je quitte le métier pour me retrouver, retrouver mes valeurs, ne pas sombrer…
Je fuis, peut-être, mais quand ça fait mal il faut se sauver.

Évolution et dégradation du métier. Parentalité. Réunions pour bien traiter. Se battre pour plus de droits, plus de moyens. Refuser le système proposé. Dire Non. Protéger les enfants dans nos structures. par Amy

Responsable depuis 5 ans d’un multi accueil associatif, diplôme d’EJE obtenu il y a 15 ans (terrain-adjointe-responsable), depuis 1 an, j’ai des alertes perso de burn-out.
J’aime énormément mon métier, j’aime le public pour lequel je travaille en quartier politique de la ville. Nous avons du matériel et des locaux vraiment convenables.
Nous avons une psychologue et un médecin qui interviennent régulièrement.
Néanmoins, pour accompagner les enfants tout au long de la journée en répondant (avec traçabilité… chronophage) à leurs besoins et leur proposer des activités adaptées, sécurisées et variées… et en faisant quelques taches ménagères au passage, nous devons aussi, comme la plupart des structures : accueillir en multi-âge des enfants et parents en situations sociales complexes (logés en hôtels sociaux…), parfois orientés (PMI-AEMO…), parfois en cours de diagnostic TSA… observer, suivre, noter, établir nos accompagnements des parents (contenus des transmissions, rencontres…), des enfants (matériel, contenu, posture en complémentarité d’équipe), coordonner nos pratiques et former les différents membres de l’équipe, veiller à travailler avec nos partenaires pour assurer la pluridisciplinarité des regards autour de l’enfant accueilli…. et nous devons faire cela sans moyens d’organiser des temps de réunions hebdomadaires ou bimensuelles de qualité, sur lesquelles nous pouvons compter, en dehors de la présence des enfants!!! (Tout en gardant des preuves de nos actions, des comptes-rendus pour nos financeurs, avec la crainte au ventre de fermer si on n’accueille pas assez d’enfants …)… Or, tous ces sujets abordés ne peuvent pas l’être en présence des enfants, à la fois car leur présence nécessite notre attention pleine et entière, mais aussi, il serait maltraitant d’aborder ces thèmes, et parfois des situations de conflits d’équipe qui se rajoutent, devant eux. Aussi, s’il faut les faire sur un temps de sieste, cela nous contraint à « faire dormir les enfants » ou les maintenir éveillés dans la salle de sieste sans faire bruit même si cela ne correspond ni à leur besoin ni à leur capacité.
Quant à faire sortir un à un des membres de l’équipe pour coordonner des pratiques, c’est peu efficace et chronophage… sachant que même pour aller aux toilettes, une pro doit alerter toute l’équipe pour assurer organiser son relais …
Je note également qu’au fil du temps, le métier présente ce que je considère comme des dérives notamment dans le soutien à la parentalité. Un certain nombre d’actions de soutien ou d’accompagnement ou de « prévention » tourne à pointer les « défaillances » parentales, imaginer des parents pas assez bons, pas assez capables… Ils existent oui ! Mais de là à transformer notre travail d’accueil en un travail de repérage de failles, à juger et pointer le parent en difficulté (qui, à raison, va de moins en moins le dire), tourner vite au diagnostic et à la précipitation d’action de type «protection de l’enfance » pour dire que l’on « a bien fait de la prévention et du repérage», en prenant de moins en moins en compte le temps de l’enfant et le temps du parent (pourtant indispensables à l’enfant et à son parent pour penser, comprendre, agir et donc être UTILE, durable et profitable à l’enfant).
On accepte de moins en moins les actions qui prennent du temps. On les trouve coûteuses et risquées … Mais à qui répond-on? Travaillons-nous au service de l’enfant ou pas? Le temps, c’est de l’argent et il faut bien se protéger «au cas où on n’aurait pas suffisamment protégé l’enfant de son parent dont on imagine que si l’enfant est « comme ça » c’est que ça doit bien être qu’il y a une faille quelque part »… si possible pas chez nous.
La petite enfance devient un lieu ou parent et professionnel pourraient en venir de se méfier et à se protéger les uns des autres, si nous ne donnons pas aux équipes les moyens de réfléchir et de penser leur pratiques et leurs actions (diplômes, formations continues, temps de réunions obligatoires, temps de repos supplémentaires….). Nous avons 2 à 3 journées professionnelles annuelles … c’est bien pour se former ensemble … mais ça ne remplace pas le besoin de réunions régulières hors accueil pour tisser ensemble tout le travail à fournir pour chaque enfant.
S’occuper de jeunes enfants est différent de l’école … début de la vie en groupe avec un besoin indispensable de respect de son rythme individuel… pas de programme mais une organisation précise et une veille constante sur le bon développement global individuel … pas de notation des acquis, mais des propositions ciblées dépendantes de chaque enfant. Le métier a évolué, et pourtant on ne le reconnaît pas.
Travailler sans programme de façon ajustée et individualisée avec suivi et prévention dans un lien de confiance avec le parent et en partenariat nécessite un travail permanent de réflexion d’équipe, d’organisation et d’engagement énorme… une stabilité, une disponibilité physique et psychique. Les temps de repos tels que prévus à l’école devraient être obligatoires pour les professionnels et plus réguliers pour les enfants. Il faut reconnaître que beaucoup de professionnel·les continuent à penser et à créer chez eux… et à faire sans s’en rendre compte des pseudo réunions durant leur pause déjeuner. Le milieu de la petite enfance, comme tous les milieux dans lesquels on s’occupe de personnes vulnérables et dépendantes, peut devenir vite maltraitant (envers enfants-parents-pros) sans le vouloir, sans le savoir si on impose pas ces temps de réunions, de formations, de prise de recul, de direction, d’organisation, de concertation pluridisciplinaire, et de repos.
Enfin, travailler avec un nombre de professionnels toujours calculé au plus juste sur l’amplitude horaires, nombre d’enfants, nombre de diplôme, déstabilise tout au moindre retard, arrêt maladie, congés (lorsque la structure ne les impose pas), départ /période de recrutement … S’en suit fatigue, stress, manque de qualité … donc absentéisme et turnover… et on recommence sans cesse, et tout est instable, avec de plus en plus de jolis mots sur le papier, de moins en moins de fond sur le terrain, de plus en plus de cache-misère, et donc de moins en moins de reconnaissance des difficultés par l’extérieur…
On ne peut pas nous demander d’accomplir plus, en ne donnant pas plus. Et encore pire, en retirant!!
Nous devons défendre nos valeurs, défendre les enfants avec force, sans honte ni détour. Nous devons refuser d’accueillir des enfants si le personnel manque, ou diminuer une amplitude horaire … et cela sans culpabiliser bien AU CONTRAIRE. Car il faut défendre les enfants et ce que nous leur devons. Les parents râleront et ils auront raison, mais nous aussi. Si chaque structure se mobilise en n’acceptant pas, ils seront avec nous. La société a besoin de nous, on l’a bien vu ! Ne plus laisser croire que nous sommes des super-héro-ïnes… car sinon quoiqu’il en soit, ce sera au détriment de la qualité d’accueil de l’enfant.
Je cherche des idées de reconversion à chaque fois que je frôle le burn-out, mais je refuse finalement de laisser tomber les enfants des crèches en partant, ou en acceptant ces systèmes.

Les Hommes de demain par M&M

Nous travaillons tous les jours auprès des enfants, ce qui nous demande une grande disponibilité, une adaptation, et une attention particulière.
Nous savons maintenant l’importance des nouvelles connaissances en neurosciences concernant le développement de l’enfant. Mais comment être disponible pour chaque enfant en respectant son rythme, en ayant des échanges individuels, en les accompagnant dans leur autonomie si nous avons trop d’enfants ?
Nous avons aussi besoin de temps pour penser nos actions en équipe, nous permettre de réfléchir à nos pratiques afin d’être au plus près des besoins de l’enfant.
Il est aussi essentiel de former les professionnels petite enfance et d’avoir des professionnels diplômés! car nos connaissances ont besoin d’évoluer et d’être remises en question.
Faire des beaux projets pédagogiques et éducatifs, c’est bien! Mais nous donner les moyens de les appliquer c’est essentiel !
Nous avons aussi tout un travail d’accompagnement des familles, d’écoute, de soutien et de co-éducation.
C’est un travail vraiment prenant physiquement et moralement.
Il est aussi important de valoriser ces métiers de la petite enfance ! Peu de personnes connaissent la pénibilité du travail ! Le bruit, le stress, devoir tout faire dans la précipitation ! Avoir l’impression de mal faire son travail car nous n’avons pas le temps d’accompagner les équipes dans la mise en place du projet éducatif et pédagogique, d’accompagner les familles dans ces premiers mois de vie suis sont portant essentiels pour eux! De devoir laisser pleurer, puis hurler des enfants car on a que 2 bras! Nous ne sommes plus en accord avec avec nos valeurs qui nous ont fait choisir ce métier ! Donnez nous les moyens humains et financiers de travailler correctement ! Nous sommes des professionnels passionnés ! Mais épuisés!
Nous travaillons avec les Hommes de demain! Donnez nous les moyens de les accompagner, de diminuer les inégalités et de faire un travail de qualité !
Les enfants ne sont pas du bétail! Ils ne sont pas des des taux d’occupation ! Ce sont des enfants uniques, et différents tout comme leur famille qui ont besoin qu’on réponde à leurs sollicitations! Les jeunes enfants que nous accueillons sont les adultes de demain! Investissez sur l’avenir ! Vous pour qui l’argent à tant d’importance ! Il sera au moins bien placé!

alertez les bébés par EJE

J ‘ai plus de 30 ans de petite enfance, auxiliaire de puériculture devenue EJE,  quel  beau métier que de veiller sur vos enfants, leur apporter toute la sécurité affective dont ils ont tant besoin pour devenir confiants dans la vie… Quelle belle mission que d ‘accompagner leur parents, soutenir les équipes … mais pour réussir dans ces belles missions, il faut du personnel qualifié, des espaces pour les enfants, du personnel bienveillant auprès des enfants, pas du personnel en épuisement professionnel, … pas que des chiffres, des taux de remplissages , des économies sur ceux qui n ‘ont pas le pouvoir des urnes, et sur ce personnel de petite enfance qui n ‘en peut plus!!! Alertez les bébés!!! Pour eux, pour leur bien être , on ne peut pas accepter cette réforme !!!  Sauvons la petite enfance ….