Je n’ai plus envie d’être EJE dans ces conditions par Albi

Diplomée EJE depuis 2004, je ne peux que constater une dégradation des conditions de travail, qui génère une grande fatigue, du stress, des tensions, : arrêts maladies non remplacés,  sureffectif,  locaux sans jardins (à Paris) l’impression de parquer les enfants dans des locaux inadaptés avec du personnel de moins en moins qualifié, je n’avais plus le temps de prendre soin de chaque enfant à son rythme, de lui dédier ce temps personnel nécessaire pour son bien-être. Les réunions se font pendant les temps de pause, aucun détachement possible pour prendre du recul et réfléchir aux pratiques, la direction ne nous soutenait pas, trop préoccupée par le taux de remplissage
Après m’être longtemps remise en question pour la mauvaise qualité de mon travail (je n’en dormais plus de la nuit)je me rends compte que le problème ne venait pas de moi, mais il est bien institutionnel et politique,  la qualité de l’accueil de la petite enfance n’est pas une priorité, bref j’ai abandonné à grand regret mon emploi, aucun éducateur n’a envie de travailler dans telles conditions