Burn-out par Roxane

Salariée en micro-crèche privée, je n’en peux plus, je sature. Je n’ai plus aucun plaisir à venir travailler, de surcroît pour une misère. Les enfants ne parviennent plus à me donner l’envie de venir, car je sui devenue femme de ménage, plus qu’auxiliaire petite enfance, et je n’ai jamais signé pour ça. 12 enfants dans une pièce de vie de 40m carrés. On nous demande d’être dispo chaque jour, on ne peut même plus prévoir de rdv perso en semaine car une fois sur deux il faudra les annuler pour accumuler les heures supp. Heures supp qui ne seront jamais récupérées et pour lesquelles on doit se battre pour les faire payer. On modifie nos plannings du jour au lendemain sans nous demander notre accord, sans un seul merci, parce qu’ils ne sont pas capables de garder un personnel compétent. C’est nous qui payons les pots cassés, comme d’habitude. Méfiez vous des grands groupes qui prônent la bienveillance, il n’y en a aucune. C’est du travail d’usine à la chaîne, c’est tout. Aucun respect pour les enfants, ni pour leurs familles qui déboursent des fortunes. Si j’avais un enfant, il n’irait pas en micro crèche, ce ne sont que des baratineurs. Je vous écris ceci aujourd’hui tout en terminant ma lettre de démission.